A quoi tu joues ? [ Pv: Edward ]

- Bijou ! Reviens ici !! Bijouuuuuuuu !!!

Héla la jeune verte et argent, en marchant à toute allure dans les couloirs, bousculant au passage bon nombre d'élèves sans prendre la peine de se retourner pour s'excuser. Son petit chat noir avait réussi à se glisser hors de la salle commune lorsqu'un groupe de première année s'y était engouffré sans faire attention. Bon il fallait dire que l'animal avait tenté de s'échapper toute l'après midi, car de crainte qu'il ne cherche à s'enfuir, Précieuse s'était refusée à le laisser vagabonder dans le parc. Belle réussite.. T_T La préfète de Serpentard, titre récemment acquis, aurait volontiers ôter 10 points chacun aux abrutis responsables de la fuite du félin, mais se souvenant qu'ils faisaient parti de sa maison, la blonde s'était contenté de tempêter contre eux en leur promettant que s'il arrivait quoi que ce soit à son chat, elle veillerait à ce qu'ils soient expulsés de l'école de sorcellerie. Certes, elle n'avait pas du tout ce pouvoir et ailleurs le motif pour les trainer en conseil de discipline aurait été plus que douteux. Mais ça ils n'étaient pas sensé le savoir, si ces idiots passaient la soirée voire la semaine entière à redouter qu'elle ne mette sa menace à exécution, ce serait bien fait pour eux et Précieuse n'en espérait pas moins.

Le félin se faufila dans les couloirs entre les jambes des élèves, courant comme s'il avait le diable aux trousses alors qu'une Précieuse en furie tâchait de se frayer un chemin derrière lui, accompagné par le claquement de ses petits talons sur le sol. L'animal s'engagea finalement dans un passage qui menait Merlin sait où, empruntant un petit escalier jusqu'à ce que la blonde le perde de vue à l'angle d'un couloir.

- Maudit chat !

S'énerva une nouvelle fois la préfète sur les nerfs, tout en étant forcée d'admettre que son chat avait filé. Quel crétin ! Soit il passerait la nuit dehors ! Après tout pourquoi devrait elle se souciait de ce stupide animal ? Personne ne lui avait donc appris à obéir ! Cependant, outre le fait que cette course à travers les étages n'avait aboutie à rien, la vipère commença à réaliser qu'elle ne savait même pas où elle était, mais vu ce qu'elle parcourut ce devait être très loin de sa salle commune.. Bon, l'avantage d'avoir été nommée Préfète c'est que les horaires normales de couvre feu ne s'appliquait pas à elle, puisqu'il était de son devoir de patrouiller dans les couloirs à la recherche d'éventuels élèves enfreignant le règlement. De toute façon elle n'allait pas rester plantée là comme une idiote ! Prenant une minute pour replacer une mèche de cheveux derrière son oreille et lisser les plis de sa jupe, afin d'effacer les traces de la courses précédente à travers les corridors, la petite pin'up poursuivit son chemin dans le couloir, la tête haute et l'air supérieur quand elle cru entendre un bruit un plus loin à cet étage. La blonde pensa d'abord qu'il s'agissait de son chat, mais à la réflexion, jamais Bijou ne pourrait faire un tel bruit.

Parvenant ainsi à la conclusion qu'il s'agissait d'un élève hors de son dortoir et que sa présence hors de sa salle commune ne devait certainement pas être innocente, la jeune lady se dirigea vers la source du bruit sur la pointe des pieds avec légèreté, le plus silencieusement possible et se laissa ainsi guidée vers une porte fermée, probablement une salle de classe où_ elle en était quasi certaine_ un élève était entré. Tirant sa baguette de sa poche, Précieuse murmura un « Alohomora » en visant la serrure, puis ouvrit la porte à la volée d'un air triomphant car elle était certaine d'avoir coincé un élève en pleine infraction. Devant elle, pour son plus grand plaisir, se tenait une silhouette à peine plus grande qu'elle, bien qu'elle la distingua assez mal dans la pénombre, portant visiblement une longue cape noire avec le capuchon rabattu. La serpentard se figea un moment se demandant si elle n'était pas tombée sur un épouvantard voire pire. La peste projeta alors le faisceau lumineux de sa baguette ( soit un lumos ) sur la silhouette encapuchonnée, un détraqueur !! La blonde sentit un vent de panique s'emparait d'elle, mais ce détraqueur là semblait différent, amoindri et surtout, il n'avait aucun effet sur elle, entièrement tourné vers un élève qui se tenait au fond de la salle à côté d'une vieille malle. Ce n'était pas un détraqueur, mais un éponvantard, cele ne faisait plus aucun doute.

- On peut savoir ce que tu manigances ?!

Serpentard égal Grand Malheur…

Des bruits de pas résonnants dans des couloirs longs et sombres. Un garçon énervé au visage livide empli de sueur. Voilà ce qui passait dans les couloirs à cette heure de la nuit. Vous vous demanderez certainement pourquoi ? Eh bien. Je vais vous le raconté en détail, car ce garçon, c’est moi.

J’étais en cours de potion. Les serpentards de première année étaient avec nous. Il fallait simplement faire une potion qui avait des effets nutritifs pour la peau. Cela existait déjà bien évidemment chez les moldus, mais apparemment les sorciers n’étaient pas encore au courant de l’avancée technologique. Alors, quand le professeur me demanda comment faire pour fabriquer cette potion, je lui conseilla tout simplement d’aller en magasin pour en acheter. Et apparemment ça ne lui avait pas plu du tout, puisqu’il m’avait lancé une vanne débile comme quoi mon cerveau était comparable à un rat écraser sur le bas du trottoir. Il a forcément fallut que ces idiots de serpentards pètent leurs câbles et commencent à rigoler comme des baleines - pour se moquer de moi, évidemment.
Puis, le professeur me demanda de sortir du cours, en me rappelant bien gentiment que j’étais prié d’aller en heure de colle le mercredi suivant - en rappelant que nous étions vendredi, il me restait encore quelques jours pour me préparer mentalement au ridicule que j’allais endurer. Sans compter que j’étais préfet des gryffondors, et que le directeur - qui était aussi mon directeur de maison - pouvait me relever de mes fonctions, ce que je n’espérais pas du tout en fait.
Et puis, vous ne pouvez même pas imaginer la satisfaction qu’avaient les serpentards quand ils ont vus que le préfet de gryffondor était viré du cours et devait aller en colle le mercredi suivant. Qu’est-ce que je hais cette bande d’abruti ! En plus ils n’ont pas le cran de venir se moquer de moi en face !

Voilà donc pourquoi j’étais là, en train de vagabonder dans les couloirs. Enfin, vagabonder n’était pas vraiment le mot, trouver une occupation - ou plutôt une vengeance - était déjà plus approprié. C’est pour ça que quand j’arriva devant cette porte, qui m’appelait à l’ouvrir, vous comprendrez certainement que je n’ai pas hésité longtemps avant de la pousser et d’entrer dans la pièce. Cette pièce ressemblait vaguement à une salle de classe, sauf que toutes les tables étaient poussées contre le mur, et au milieu de la pièce se trouvait une grande malle.
Cette malle m’intriguait beaucoup, mais je ne pouvais prendre le risque d’aller voir ce qu’elle contenait avec la porte ouverte. C’est pour ça que j’alla la fermer, en prenant gare de bien la verrouiller - de l’intérieur. Puis, je me rapprocha de la malle, et j’observa les verrous. Ils devaient s’ouvrir avec un certain code, mais le problème, c’est que je ne savais pas ce qu’était ce code.

« Ah ! Putain de malle ! Pourquoi est-ce qu’il faut qu’à chaque fois que je veuille faire un truc quelque chose m’en empêche ?!?! »

Je l’avais crier dans la pièce, mais l’isolation des pièces étaient extrêmement bonnes dans ce château. Ce qui fit que personne étant à l’extérieur de la pièce ne pouvait m’entendre, et comme personne - à part moi - n’était dans la pièce, personne n’avait pût m’entendre.
C’est alors que je me rendis compte que j’avais appris un sort très récemment dans un livre. Ce sort permettait d’ouvrir les serrures les moins tenaces. Il ne me restait plus qu’à espérer que ces serrures soient répertoriés dans la catégorie des serrures les moins résistantes.

« Alohomora ! »

Ouais ! Les différentes serrures de la malle s’ouvrirent toutes en même temps. Mais, j’étais loin de m’attendre à ce qui allait sortir de la malle. Quand j’ouvris le couvercle, je m’approcha pour voir ce qu’il y avait à l’intérieur. Eh là, un énorme détraqueur s’extirpa de la malle pour me foncer droit dessus. Mais là, j’ai honte de vous dire que les détraqueurs étaient les créatures du monde magique desquels j’avais le plus peur.

Eh voilà que j’entends la poignée de la porte se tourner. Je me souvenais pourtant avoir fermer le verrou de l’intérieur pour être sûr que personne ne me retrouve. Mais, apparemment ça n’avait pas marcher. Et puis, si alohomora marcher sur les malles, cela devait aussi fonctionner sur les portes. C’est pour ça que quand j’entendis une voix s’élevait dans la pièce, je fus encore plus anxieux ; de un parce que j’étais paralyser par la peur, et de deux parce que le détraqueur me faisait toujours face.

Je tourna la tête pour regarder la personne qui venait d'entrer dans la pièce, c'était une fille. Une fille très jolie même. Mais quand je vis sa cravate vert et argent, et que je me rendis compte que c'était en fait une serpentarde, j'en fût tout de suite dégoutée. Le pire, c'est que même en voyant la situation dans laquelle je me trouvais, elle réussit à me dire :

"On peut savoir ce que tu manigances ?!"

Croyait-elle vraiment que j'étais en posture de répondre à sa stupide question ? J'étais plutôt mort de peur, et je ne lui répondis pas. Mais, j'essayai tout de même de lui faire comprendre que ce n'était pas le moment de poser des questions débiles.

Hum hum...

Bon ok, elle avait peut être jugé trop vite la situation. Mais n'est il pas rationnel_ logique même_ de songer, lorsque l'on voit un Gryffondor seul dans une pièce, que ce dernier ne peut être qu'en train de faire une bêtise ? D'ailleurs, vu dans quelle situation il s'était fourré ce devait être le cas. Alors que la blonde avait fait un pas en avant dans la salle, la lumière issue de sa baguette braqué sur la créature, le détraqueur se tourna vers elle, et presque aussitôt il changea d'apparence. La silhouette noire disparut dans un tourbillon jusqu'à ce que l'épouvantard ne se stabilise. Une forme plus svelte se dessina, presque aussi grande mais plus fine, plus prédatrice, le museau de sa créature s'allongea, sa peau se couvrit de poils, ses griffes et ses dents étaient tels des lames acérées. Le loup garou qui se tenait devant elle planta ses yeux jaunes menaçant dans ceux de Précieuse, tétanisée à l'entrée de la pièce.

Un loup garou, de toutes les créatures bizarres, celle ci était sans nulle doute celle qui terrifiait le plus la jolie blonde. L'idée d'être dévorée ou pire, être mordue, défigurée et devenir un monstre à son tour, la rendait malade. En comparaison quel mal pouvait bien lui faire un détraqueur à elle qui avait été choyée toute sa vie ? La vipère ouvrit la bouche comme pour pousser un hurlement mais aucun son n'en sortit, le loup garou se rapprochait dangereusement .. Non non c'était un épouvantard ! Un simple épouvantard, pas un loup garou ! Tenta t-elle de se raisonner mentalement. Il suffisait d'un simple sortilège pour s'en débarrasser ! L'ennui c'est que le lycan qui s'avançait semblait vraiment trop réel.

- Ridiculus !

S'écria la demoiselle sans grande conviction, le sort fit vaguement reculer le loup garou de quelques pas, mais n'eut pas l'effet escompté. Penser à quelque chose de drôle, de comique.. facile à dire mais quand on a un loup garou affamé en face de soi, les idées ne viennent pas forcément. Précieuse continuait à reculer tandis que la bête s'avançait.

- Mais fais quelque chose toi !!!

Hurla-t-elle paniquée à l'autre élève présent, comme si elle estimait que ça serait parfaitement normal qu'il se sacrifie afin de servir de repas au loup garou à sa place. Après tout c'était lui qui avait libéré cette chose !

- Ridiculus ! RIDICULUS !

S'exclama la jeune Milady une nouvelle fois, concentrant toute ses pensées vers le truc le plus ridicule qu'elle avait en mémoire, à savoir un horrible pyjama rose à rayures qu'elle avait vu dans la vitrine d'une boutique sur le chemin de traverse. C'est ainsi que dans un "pop" le loup garou se retrouva affublé de ce fameux pyjama, ainsi que des pantoufles roses et un bonnet de nuit assorti. Habillé de la sorte, la créature n'était plus franchement crédible, elle avait plutôt l'air de sortir tout droit d'un de ses contes pour enfants et c'était juste parfaitement risible.

[Ça me va parfaitement =D]

Quand un serpentard peut vous sauver la vie...

La serpentarde comprit en fait très vite que ce n'était pas réellement le moment de faire un stupide interrogatoire comme l'on voit dans les films. Et apparemment, elle essayait même de prendre les choses en mains, puisqu'elle commença à s'avancer vers le détraqueur. Mais comme il avançait toujours vers moi, je continuai de reculer, jusqu'à me prendre les pieds dans une chaise que je venais de faire tomber, et de me tomber contre le mur. J'étais en effet à moitié assommé après cette lourde chute.

Quand je réussis à reprendre mes esprits, je vis la serpentarde en face d'un loup-garou gigantesque - qui, je l'avoue, me faisait avoir la chair de poule. C'est alors que je compris que nous avions en face de nous un épouvantard. Après tout, qui d'autre qu'un épouvantard pouvait changer de forme pour s'intégrer comme étant les plus grosses peurs d'un personne - il fallait avouer que j'avais remarqué que la serpentarde était morte de trouille.
Mais, la serpentarde reprit alors son courage à demain, et l'on voyait alors sur son visage une petite allure de défi - j'avoue que j'avais trouvé ça irrésistible -, qui convenait parfaitement à la maison dans laquelle elle avait été envoyée.

"Ridiculus !"

Quand elle avait crier cela, on voyait parfaitement qu'elle était munie d'une détermination farouche - le genre de détermination que j'aurais toujours aimé posséder. Il est donc inutile de vous rappeler que j'adore les filles belles et qui ont du caractère, alors, serpentarde ou non, celle-ci me faisait littéralement craquée - même en temps de crise comme celle là, j'dois devenir dingue !
Mais, quand elle commença à me crier dessus, je retrouva vie mes esprits, et je descendis vite de mon petit nuage pour poser les pieds sur terre.

"Mais fais quelque chose toi !!!"

Elle était complètement effrayée, cela se voyait parfaitement. Et à ce moment là, j'eus honte de moi d'avoir baisser les bras si vite et d'avoir laisser une fille venir me sauver. C'était loin de la galanterie que je voulais offrir aux filles.
Je me releva donc, et commença à me diriger vers elle. Mais je n'eus pas le temps d'intervenir qu'elle lançait déjà au loup-garou :

"Ridiculus ! RIDICULUS !"

Et voilà que le loup garou fût vêtu d'un pyjama rayé rose et blanc horrible - il aurait bien était à une grand mère. Je ne pus m'empêcher de penser qu'elle avait des drôles de goûts - même si ce n'était pas question de mode, mais plutôt question de ridicule.

Le loup garou commença donc à reculer vers la malle qui était toujours grande ouverte, et finit par tomber à l'intérieur. Je me lança alors sur le couvercle pour le refermer, et m'allongea dessus pour contenir l'épouvantard qui était enfermé à l'intérieur...

[Excuses moi pour la qualité plus que médiocre de mon post =P]

Dans son accoutrement rose pâle, le loup garou n'avait définitivement plus rien de terrifiant. En fait il semblait tellement stupide ainsi que la blonde avait sincèrement envie de rire, provocant de se fait le désarrois de notre cher épouvantard qui recula et tomba à la renverse dans la malle. Cependant s'il était bel et bien neutraliser pour l'instant, il pouvait à tout moment changer d'apparence et revenir à la charge. Par chance le Gryffondor eut le bon réflexe de se jeter sur le couvercle de la vieille malle, maintenant le tout fermé à l'aide de son poids.

Précieuse s'avança prudemment, hésitant entre aider le Gryffondor pour s'assurer que l'épouvantard soit bien enfermé au quel cas, elle devrait s'en approchait, ou rester à bonne distance de cette chose et le laisser se débrouiller pour régler ça. Finalement, comme l'élève semblait avoir quelques difficultés à maintenir le couvercle de la malle fermé et que la blonde n'avait aucune envie de se retrouver de nouveau face à un loup garou, la peste choisit la première option. On ne pouvait définitivement pas faire confiance à un rouge et or incapable, mieux valait faire les choses soit même. La demoiselle s'avança donc très rapidement vers la malle et s'efforça de parvint à refermer le cadenas. On pouvait enfin tout lâcher. Poussant un soupir soulagé, la vipère se redressa, prenant soin de rester à bonne distance de la malle malgré tout et lissa ses vêtements avec application avec le reporter son attention sur son vis à vis, responsable de tout ceci. La poupée planta ses prunelles turquoises dans les yeux de ce dernier avec une lueur d'irritation et de défi.

- Maintenant, tu vas peut être m'expliquer ce que tu es venu faire ici ?

Déclara la peste en croisant les bras sur sa poitrine d'un air suffisant et autoritaire. Le garçon avait tout intérêt à avoir une bonne excuse, car dans le cas contraire, la blonde ne voyait pas ce qui pourrait l'empêcher d'aller le dénoncer à un professeur. Monsieur Williams, se ferait sans aucun doute un plaisir de le punir et rien ne pouvait procurait plus de satisfaction à la jeune lady que la fait d'attirer des ennuis à un rouge et or.

- D'ailleurs c'est quoi ton nom ?

Lâcha la vipère avec condescendance, ses manières supérieures et arrogantes revenant aussi vite qu'elles s'étaient temporairement évanouies face à l'épouvantard. Pas que l'identité du Gryffondor ait une quelconque importance à ses yeux mais au moins qu'elle sache qui était cet imbécile qui ne trouve pas mieux que d'aller fouiner partout et relâcher un épouvantard. En temps que bon Gryffondor en manque d'aventures palpitantes et de sensations fortes, il n'avait probablement pas trouvé mieux à faire. Précieuse le détailla un moment de la tête aux pieds, vêtu comme un pouilleux, il n'avait définitivement rien d'un sorcier digne de ce nom, autrement dit d'un sang pur. Oh bien sur, actuellement ce n'était pas très bien vu de mépriser les né-moldus avec tous ces crétins gnangnans du ministère, pourtant quoi qu'ils puissent dire, les seuls véritables sorciers demeuraient les sang purs.

- Tu n'as rien trouvé de plus intelligent à faire que de libérer un épouvantard ?

Après la gentillesse vient la méchanceté...

La serpentarde remarqua que j'avais du mal à contenir l'épouvantard à l'intérieur de la malle tout en la fermant, et elle se précipita donc vers moi pour m'aider à la refermer. C'était sans doute de peur que l'épouvantard en sorte, mais je trouvais ça très mignon. Vous ne pouvez pas savoir comme j'aime les filles téméraires ! C'est une chance que je n'ai pas fini à serpentard avec tout ce que je pense de bon de celle ci ! J'espère seulement que ce n'est pas un tord à la maison de gryffondor de trouver une serpentarde mignonne.
Mais elle ne resta pas longtemps mignonne, parce qu'elle finit par reculer à me regarder béatement. Je me sentis ensuite très bête, et je me releva, dépoussiérant ma robe de sorcier. Et je la regarda dans les yeux. Mais, je ne m'attendais pas à ce qu'elle allait dire.

"Maintenant, tu vas peut être m'expliquer ce que tu es venu faire ici ?"

Je la regarda, incrédule, me demandant pourquoi elle avait été si méchante d'un seul coup, alors qu'elle m'avait aider quelques secondes auparavant. Puis, je me demanda si j'étais censé répondre quelque chose, et quand je compris que oui, je regarda le sol, tout en lui disant :

"Bah, j'faisais ma patrouille de préfet, et j'me suis fait éjecter par quelque chose dans cette pièce, et après, la porte s'est refermé, et je n'ai pas pus sortir."

C'était évidemment faux, mais elle n'était pas censée le savoir. Donc, pour le moment, mon mensonge tenait la route. Mais, elle enchaîna très vite sur quelque chose d'autre, à savoir, mon nom.

"D'ailleurs c'est quoi ton nom ?"

Je lui jeta un regard en coin, et commença à pouffer de rire. Elle voulait vraiment savoir mon nom ? Vu comment elle me regardait - avec dégoût -, je n'étais pas sûr qu'elle était vraiment intéresser pour son répertoire personnel, mais plutôt pour me vendre aux professeurs de Poudlard qui seraient me coller une bonne punition.
Je repris ensuite mon sérieux, et lui répondis sur un ton assuré :

"Moi c'est Edward. Edward Crillus. J'suis un orphelin si tu veux savoir. Mais, tu peux me dire comment toi tu t'appelles - jolie serpentarde ?"

Oupsss ! C'était partit tout seul ! Je le jure, je n'aurais jamais oser dire quelque chose comme ça si on n'était pas au milieu de la nuit, enfermés dans une salle, comme seuls au monde. Pour quelqu'un comme moi qui passe son temps à draguer les filles en pleine journée, la nuit, je fais des malheurs. Enfin, tout dépend avec qui. Ce n'était pas sûr du tout que cette serpentarde accepte mes compliments - bien que je les avait dit avec un accent plus que flatteur.

"Tu n'as rien trouvé de plus intelligent à faire que de libérer un épouvantard ?"

Qu'elle soit insensible au compliment que je venais de faire me sidérer à un point que vous ne pouvez même pas imaginer. Pourtant, j'y avais mis beaucoup d'importance dans ma phrase, bien que ce que j'avais laisser échapper n'était pas voulu, j'avais mis beaucoup d'importance à ça - certainement par habitude, mais comme ce n'était pas fais exprès, cela prouver que ça venait du cœur.

"Bah non ! J'viens de te dire que j'étais arriver ici par hasard, et voir une malle au milieu de ma pièce m'avait intriguer. J'aurais pas pût deviner qui avait un épouvantard à l'intérieur ! J'croyais que c'était simplement quelqu'un qui essayait de dissimuler des pétards à l'intérieur de château. J'voulais juste appliquer mon rôle de préfet. T'aurais fais quoi à ma place ?"

Je ne pouvais pas lui dire autre chose que ça, et puis, de toute façon, ce n'était que la vérité. Enfin...

Ejecté par quelque chose dans cette pièce ? Vraiment ? La Serpentard observa le visage du Gryffondor d'un air profondément septique tout en s'interrogeant sur la probabilité que cette histoire soit vraie. Quelqu'un aurait très bien pu le pousser ici et refermer la porte derrière lui sachant que cette malle contenait un épouvantard pour faire une mauvaise blague au rouge et or_ auquel cas elle aimerait bien féliciter l'individu en question pour son entreprise_ d'ailleurs, il se pourrait même que le responsable soit le même que celui qui a laissé cette malle ici. Parce que honnêtement quelle est la probabilité qu'une vieille malle renfermant un épouvantard soit laissée sans surveillance dans une salle de classe vide ? N'importe qui aurait pu faire le coup et le plan était plutôt bien pensé. Laisser une malle fermée à clé et compter sur la curiosité du rouge et or pour l'ouvrir et s'attirer des ennuis. Ce plan semblait digne d'un Serpentard. Il est probable que si elle avait eu vent de l'existence de cette malle, elle aurait fait de même. Certes, Précieuse n'avait croisé personne dans le couloir en venant ici, mais l'élève aurait pu filer dans la direction opposé à celle d'où elle venait. Tout se tenait.

Cependant, la pimbêche fut quelque peu surprise par la réaction de son vis à vis lorsque celui_alors que la belle poupée venait de lui demander son nom_ pouffa de rire. La blonde haussa un sourcil déconcerté, désapprobateur et méprisant, ne voyant pas vraiment la raison de cette hilarité soudaine car de son point de vue la situation n'était pas spécialement risible. Cet imbécile n'oserait tout de même pas se moquer d'elle ? Le lionceau cessa finalement de rire comme un idiot et daigna se présenter, ajoutant qu'il était orphelin _ce dont la chipie n'avait que fiche_ avant de lui retourner la question d'une manière qui étonna indéniablement la peste qui se s'attendait pas franchement à recevoir un quelconque compliment de la part d'un rouge et or. N'essayerait il pas de se foutre de sa gueule ? Bah oui considérant l'animosité opposant constamment les Serpents et les lions_ ce qui était très bien ainsi_ qu'un élève de la maison de Godric tiennent des propos flatteurs et reconnaisse les qualités d'un Serpentard paraissait plus que suspect. Dans le doute, la blonde décida de faire comme si elle n'avait pas entendu et répondit simplement à sa question sur son ton détaché et suffisant habituel.

- Précieuse Milady, Préfète de Serpentard.

Annonça t-elle sans perdre cette belle occasion de rappeler son titre. L'attitude du Gryffondor la déconcertait au plus haut point, mais il était hors de question qu'elle tombe dans le panneau; elle ne se laisserait certainement pas amadouer par ses compliments, elle était peut être blonde mais loin d'être stupide ! La fillette écouta le garçon lui explosait ses justifications. Ne savait il donc pas qu'il pouvait être dangereux dans un endroit aussi imprégné de magie que l'était Poudlard d'aller fouiller ainsi n'importe ou et de satisfaire ces moindre curiosité. Encore heureux que cela n'avait été qu'un simple épouvantard..

- Bon ok, supposons que tu dises vrai, ça ne t'est pas venu à l'esprit que ça pouvait être dangereux ? ou que ça pouvait être un piège ? Tu es vraiment naïf c'est pas croyable.. A ta place, je serais allé avertir un professeur, tout simplement !

Déclara-t-elle la tête haute avec un air satisfait de supériorité. Cependant la question demeurait, qu'allait elle faire de cette malle maintenant ? Avertir un prof ? S'en servir pour faire une mauvaise blague à quelqu'un ? Et le gryffondor dans tout ça ? Sans compter qu'avec toute cette histoire elle avait définitivement perdu la trace de Bijou qui devait vadrouiller à sa guise dans la citadelle. Mais peut être que ce rouge et sang pourrait lui être utile après tout. Au fond la vérité sur ce qui s'était passé importait peu, ce serait sa parole contre celle du Gryffondor et elle avait cette malle comme preuve à l'appuie. Portant un doigt fin à ses lèvres, Précieuse fit mine de réfléchir un instant puis lança à l'intention de son "camarade".

- Bon tu sais quoi, on va faire un pacte tous les deux. Tu m'aides à retrouver mon chat et en échange je n'irais pas répéter aux professeurs que tu as libéré un épouvantard dans le château, ça marche ?

Pas si méchante que ça... ♥

"Bah, j'faisais ma patrouille de préfet, et j'me suis fait éjecter par quelque chose dans cette pièce, et après, la porte s'est refermé, et je n'ai pas pus sortir.
"Bah non ! J'viens de te dire que j'étais arriver ici par hasard, et voir une malle au milieu de ma pièce m'avait intriguer. J'aurais pas pût deviner qui avait un épouvantard à l'intérieur ! J'croyais que c'était simplement quelqu'un qui essayait de dissimuler des pétards à l'intérieur de château. J'voulais juste appliquer mon rôle de préfet. T'aurais fais quoi à ma place ?"

La serpentarde avait l'air de croire à mon mensonge, et je dus me retenir de m'écrouler de rire. Mais la situation n'avait rien de risible, et je m'en voulus donc de lui avoir mentit, après tout ce qu'elle avait fait pour moi. Et je dus me mordre la lèvre inférieur pour ne pas lui avouer ma supercherie. Étais-je vraiment en train de craquer devant la beauté non-négligeable de la jeune serpentarde ? Apparemment oui. Sinon, j'aurais bien moi de mal à lui cacher que tout cela n'était que mensonge. Mais, à quoi servait-il de se mettre dans le pétrin ? C'était tout à fait inutile, et je me garda bien de lui donner une raison de me vendre aux professeurs.

"Moi c'est Edward. Edward Crillus. J'suis un orphelin si tu veux savoir. Mais, tu peux me dire comment toi tu t'appelles - jolie serpentarde ?"

La serpentarde me toisa d'un regard empli de dégout. C'était elle rendu compte de mon compliment ? Je ne l'espérait pas ! C'était partit tout seul, et je ne voulais pas être pris pour un lion courant après les gazelles - mais après tout, le signe de la maison des gryffondors n'était pas un lion ? Je ne méritait effectivement pas ma place dans cette maison, et j'en fus tout à fait déconcerté. Il ne fallait absolument pas que ceux de ma maison apprennent la nouvelle si je voulais avoir une espérance de vie convenable.

"Précieuse Milady, Préfète de Serpentard."

Précieuse ? Il est vrai que le souvenir que je garderais de cette soirée passée dans cette salle de classe vide avec elle resterait l'un des plus précieux de tout ceux que je garderais de Poudlard, j'en était sûr et certain. Son prénom lui allait donc comme un gant.

Mais elle était préfète ! Je me mordis encore plus la lèvre inférieur. Je ne pouvais tomber plus mal. Mais en même tant, vu l'heure qu'il était, un élève n'aurait pas été conseiller de vadrouiller dans les couloirs du château avec toutes les personnes misent en place pour surveiller ces innombrables couloirs.
Mais cela voulait dire que je tombais bien plus mal que je ne l'aurais espérer. Déjà un élève normal qui se faisait attrapait par un préfet était sûr de passer un mauvais quart d'heure. Mais un élève étant préfet se faisant attrapait par un autre préfet était sûr de ne pas en ressortir vivant. Je devais vraiment avoir la poisse pour être tomber aussi bas.

"Bon ok, supposons que tu dises vrai, ça ne t'est pas venu à l'esprit que ça pouvait être dangereux ? ou que ça pouvait être un piège ? Tu es vraiment naïf c'est pas croyable.. A ta place, je serais allé avertir un professeur, tout simplement !"

Qu'est-ce que j'étais censé répondre à ça ? Que j'étais un idiot sans cervelle ? A croire que les sepentards avaient le don de foutre la merde dans leurs gênes ! J'étais vraiment perdu, sûr de ne pas finir la semaine vivant ! Pire, ne pas finir la journée vivant ! Sans était finit de moi, et je n'avais même pas encore eu le temps de participer à un seul des cours que donnait les professeurs de ce château. Je n'avais même pas eu le temps de visiter ce château entièrement ! voir un rêve qui s'écroule comme ça, en une seule soirée me rendait vraiment pathétique. Depuis que j'étais tout petit et que l'on m'avait donné la lettre que mon père m'avait laisser avant de mourir, je rêvais d'entrer à Poudlard ! Et voilà que je fichais tout en l'air ? Non. On ne pouvait me faire ça ! Les personnes m'ayant donner le rôle de préfet devaient savoir que je n'était pas une lumière, que je ne suis pas une lumière.
Il fallait vraiment que je trouve quelque chose à redire si je voulais que mon rêve continu. Et puis, n'étais-je pas le roi des menteurs de mon orphelinat ?
Je pris donc une voix calme et assurée, et lui répondit d'un air détendu :

"J'ai tout simplement penser que si les professeurs avaient nommer des préfets, c'était pour qu'ils ne soient pas déranger toutes les deux secondes parce qu'il y avait si, ou qu'il y avait ça. Je voulais simplement leur faciliter le travail. Mais apparemment, je m'y suis très mal pris..."

Est-ce que j'avais enfin réussi à marquer un point après tout ce qu'elle avait enchaîner ? La balle était-elle dans mon camp à présent ? Après tout... Mince ! Je venais de griller ma couverture ! Si jamais elle avait oublier que j'étais préfet, l'idée devait être à présent belle et bien encré dans sa tête. J'espérais donc qu'elle ne relève pas ce que je venais de lui dire. De toute façon, espérer, c'est tout ce qui me restait à faire.

Et là, je me rappela ce qu'elle m'avait dit quelques instants plus tôt, et comment j'avais paniquer. Cela me semblait vachement exagéré ce que j'avais ressentit à présent.

"Bon ok, supposons que tu dises vrai, ça ne t'est pas venu à l'esprit que ça pouvait être dangereux ? Ou que ça pouvait être un piège ? Tu es vraiment naïf c'est pas croyable.. A ta place, je serais allé avertir un professeur, tout simplement !"

Lorsqu'elle avait dit : "Tu es vraiment naïf c'est pas croyable..", elle n'avait pas dit ça méchamment. J'avais même trouver son ton un peu joueur. Alors, pourquoi j'avais paniquer ? Peut-être étais-je vraiment un idiot sans cervelle après tout ? Ou quelqu'un de "naïf" pour reprendre ses termes exacts ?

Soudainement, elle plaça son index sur ses lèvres, et prit un air de profonde réflexion qui me faisait craquer. Je dus donc détourner la tête pendant qu'elle réfléchissait pour ne pas rougir et lui lancer un nouveau compliment. Je regarda donc mes pieds pendant un bon bout de temps...

"Bon tu sais quoi, on va faire un pacte tous les deux. Tu m'aides à retrouver mon chat et en échange je n'irais pas répéter aux professeurs que tu as libéré un épouvantard dans le château, ça marche ?"

Elle avait vraiment un chat ? Ces petites bêtes me faisaient littéralement craquer Je ne pouvais succomber devant leurs charmes révélateurs. Si mystérieuse, et pourtant si compréhensible

"Ça roule ma pou..."

Si je n'ai pas terminé ma phrase, j'espère que vous comprendrez pourquoi. Sinon, cela veut dire que vous êtes encore plus idiots que moi.
Je tourna légèrement la tête pour regarder le mur au fond de la pièce, au lieu de regarder son visage si... parfait, tandis que je sentais mes joues s'embrasaient. Je n'imaginer même pas quelle tête je devais avoir à ce moment là...

[Faudra vraiment que tu m'apprennes à faire des aussi beaux textes que toi, parce que les miens laissent vraiment à désirer ]

Contre toute attente, le Gryffondor, probablement trop naif pour se rendre compte que ce n'était ni plus ni moins du chantage, accepta son marché; mieux encore, avec enthousiasme ! La blonde le dévisagea, perplexe, se demandant s'il était possible d'être aussi stupide ou s'il faisait exprès. En tout cas si un jour il lui fallait un pigeon, elle avait trouvé son homme. Autre chose cependant arrêta la fillette. La vipère ne savait pas d'où le rouge et or avait déniché son expression foireuse. " ça roule ma pou.. ?" Ma pou ?! elle n'en comprenait même pas le sens et seule l'intonation enjouée lui avait permis de comprendre que sa réponse était positive. Encore heureux qu'Edward ait eut la jugeote de ne pas achever sa phrase. Précieuse n'aurait certainement pas apprécié de se faire comparer à une poule; son ignorance du jargon moldu venait sans doute de lui sauver la vie. Toutefois, la peste ressentait quand même que cette expression n'était définitivement pas respectueuse. Le rouge et or lui ferait il encore une fois l'affront de se moquer d'elle ? Les sourcils froncés, ce qui montrait sa contrariété, la pimbêche décide de lui donner un avertissement:

- Une dernière chose, quand tu t'adresses moi, tu ferais mieux de témoigner du respect et d'y mettre les formes, je ne suis pas une de tes petites camarades sans éducation de ton pitoyable orphelinat.

La méchanceté était tellement gratuite et facile. Précieuse pouvait être une sale peste, mais c'était certainement nécessaire. Il ne manquait plus que cet idiot de rouge et or s'imagine qu'il pouvait se permettre la moindre familiarité avec elle ! S'il croyait que c'était par bonté d'âme qu'elle ne souhaitait pas le dénoncer c'est qu'il était encore plus bête qu'elle ne croyait. En vérité, Précieuse préférait simplement garder pour elle l'existence de cette malle et de l'épouvantard. Elle ne tenait pas à tout révéler à un enseignant qui s'empresserait de la mettre en lieu sur de sorte que les élèves ne puissent plus y accéder.

La poupée considéra le garçon avec une pointe dédain. Celui ci semblait passionné par la contemplation du mur du fond et Merlin seul savait ce qu'il pouvait y trouver de si fascinant. Poussant un soupir agacé, la blonde se détourna en levant les yeux au plafond et sortit de la pièce sans un mot. Se plantant au milieu du couloir, elle planta ses mains sur ses hanches, l'air impatient, et le héla.

- Bon tu t'actives un peu ? C'est pas en contemplant béatement les murs qu'on va trouver mon chat !

La blonde du attendre que le préfet des lions se décide à la rejoindre; l'envie de l'enfermer dans cette pièce avec l'épouvantard n'ayant pas manqué de lui effleurer l'esprit. Pourquoi devait elle se traîner un boulet pareil ? De tous les Gryffondors, il était certainement le pire.

- Le dernier endroit où je ai vu Bijou avant de perdre sa trace c'était à l'étage en dessus, juste après l'escalier. J'ai emprunté le passage là bas_ je suis sure qu'il s'y est engouffré_ puis comme j'ai entendu du bruit, je suis arrivée ici.. Je pense qu'il a du trouver une planque quelque part..

Réfléchissant à la meilleure manière de procéder, la blonde songea qu'il valait mieux commencer par fouiller toutes les pièces de cet étage ci. Les portes ouvertes évidemment, puisque le matou pouvait difficilement refermer derrière lui.

- Bon. On se sépare pour regarder dans chaque pièce et on referme après notre passage pour s'y retrouver d'accord ?

Précieuse commença par s'aventurer vers la salle la plus proche et s'y engagea en silence. Il s'agissait apparemment d'un genre de remise, mais la pièce étant plongée dans le noir il était difficlle d'y distinguer quoi que soit. Il y avait bien des chandeliers aux murs mais ceux ci étaient éteints. Une fois ses yeux habitués à la pénombre, la jeune fille remarqua que cet endroit ne comportait que des vieilleries; des bureaux en plus ou moins bon état s'entassaient; d'anciens modèles de balais décharnés trainaient au milieu de tentures, de rideaux et de draps sans la moindre logique. Au delà de ça, la salle était parfaitement silencieuse et la vipère était certaine que jamais son chat ne se serait arrêter ici. Refermant la porte, elle retourna dans le couloir et attendit le verdict d'Edward avant de passer à la suivante. Le garçon avait peut être eu plus de chance qu'elle.

Quand " boulet " rime avec " aider "…

Je regardait toujours la demoiselle du coin de l’œil, bien que je faisait semblant de regarder le mur - et apparemment c’était convainquant. Et quand je vis la tête que la serpentarde faisait quand j’eus fini - ou presque - ma phrase, elle n’avait pas compris ce que j’avais voulu dire, et ce fut à la limite si je n’avais pas pousser un soupir de soulagement. Mais je devais me retenir, juste pour faire semblant de ne pas la regarder. Et puis, elle comprendrait très certainement que je la prenais comme étant quelque un de supérieur si je me mettais à rigoler devant elle. Et à mon avis, un serpentard voulait toujours qu’on le prenne pour quelqu'un de supérieur. Il était donc hors de question de rigoler avec elle, de toute façon, je n’étais même pas sûr qu’elle savait la signification du mot rigoler vu comment elle avait l’air sérieuse. Je compris donc à cet instant là pourquoi on ne m’avait pas envoyé à serpentard, et pourquoi l’on avait favoriser gryffondor pour m’accueillir.

" Une dernière chose, quand tu t'adresses moi, tu ferais mieux de témoigner du respect et d'y mettre les formes, je ne suis pas une de tes petites camarades sans éducation de ton pitoyable orphelinat. "

Je me concentra pour ne pas baisser les yeux. Elle avait dut comprendre que tout ça n’était pas très respectueux envers elle, et je me promis de tenir ma langue. On ne sait jamais si cette serpentarde décidait tout à coup d’aller d’énoncer mes " activités " aux professeurs. Je suis sûr que je n’aurais pas été très bien reçu. Et puis, il ne fallait pas que je réponde non plus, parce que la verte et argent pouvait prendre ça comme de l’ironie, ou bien comme quelque chose de malsain de répondre à ses " provocations " - enfin, si l’on peut appeler cela ainsi, vu ce que je lui avais moi-même dit.

Au bout d’un moment, j’entendis la voix de la serpentarde s’élevait, mais cette sonorité ne venait pas d’à côté de moi, cela venait de l’autre côté de la pièce, au niveau de la porte.

" Bon tu t'actives un peu ? C'est pas en contemplant béatement les murs qu'on va trouver mon chat ! "

Je me retourna à la regarda bouche bée. Elle faisait déjà plus petite peste quand on la voyait à la lumière des torches que possédaient le couloir. Les mains sur les hanches, et en train de me parler avec dédain. Je me demanda un instant comment j’avais pus la trouver sympathique quelques moments plus tôt. Mais je ne m’attarda pas, car je pouvait être considérer comme un boulet si je restais plantais là. En plus, il me semblait évident que la blonde n’aimait pas attendre.

" Ouais c’est bon, j’arrive. "

Je m’activa à la rejoignit dans le couloir. Les torches projetaient une faible lumière vacillante sur les murs, et un tableau représentant un sorcier que je ne connaissais pas était lui aussi éclairé. Le sorcier mis sa main au dessus de son front pour se protéger de la lumière de nos baguettes, pendant que je lisais de loin le nom affichait en dessous du tableau : Heinrich Cornelius Agrippa von Nettesheim. Je ne sais pas pourquoi, mais ce nom me faisait penser aux alchimistes qui étaient très mystiques dans le monde des sorciers. Je l’entendis bougonner. La lumière de nos baguettes - à Précieuse et moi - devaient être plus dérangeante que je ne l’imaginais.

" Quand pourra-t-on enfin dormir tranquillement ici ? " se plaignit-il.

Je baissa ma baguette et fit baisser la luminosité de son éclairage, tandis que je lui faisait signe de se rendormir de la tête. Précieuse, elle, avait l’air de s’en ficher royalement, sans doute trop occupée à vouloir chercher son matou.

" Le dernier endroit où je ai vu Bijou avant de perdre sa trace c'était à l'étage en dessus, juste après l'escalier. J'ai emprunté le passage là bas _ je suis sure qu'il s'y est engouffré _ puis comme j'ai entendu du bruit, je suis arrivée ici.. Je pense qu'il a du trouver une planque quelque part.. "

Okay. A la description rapide qu’elle m’avait faite, j’étais quasiment sûr que ce félin était malin, et surtout, qu’il pouvait se trouver n’importe où dans le château. Cela risquait d’être embêtant de le retrouver. On pouvait y passer toute la nuit, mais j’étais prêt à être fatigué le lendemain pour éviter de passer dans un conseil de discipline - seulement, y a-t-il des conseils de discipline dans le monde des sorciers ? Ou pire, de me retrouver à Askaban, alors que je n’étais pas près du tout à finir comme un voleur. Je hocha donc la tête, à défaut de pouvoir lui répondre quelque chose de très concret.

" Bon. On se sépare pour regarder dans chaque pièce et on referme après notre passage pour s'y retrouver d'accord ? "

Peut-être étais-je censé lui répondre ? Juste par pure politesse, en tout cas. Car il me semblait évident que je n'avais pas le droit de discuter sa décision.

" Okay, ça marche. C'est parti ! "

Précieuse s'engouffra dans une pièce, et je fis de même de mon côté. C'était une pièce qui me sembla tout de suite froide et lugubre. Et pourtant, il y avait des torches au mur. Mais, quand je releva la tête, je tomba nez à nez avec… un fantôme ! Je me retint pour crier. Je n'avais jamais vu ça ! On m'avait déjà dit qu'il y en avait dans la grande salle lorsque l'on mangeait. Mais, j'étais arriver trop tard pour le repas de début d'année, vu que mon orphelinat ne voulait alors pas me laisser partir. Et je n'avais donc pas manger une seule fois dans la grande salle puisque j'avais dormi quasiment toute la journée, et que j'avais louper tous les repas !
Mais, quand je tourna la tête, je vis qu'il y en avait d'autre. Pleins d'autres. Ce devait être leur repère. Impossible sinon. Je salua donc celui devant moi, et je lui demanda d'une voix timide :

" Bonsoir. Excusez moi, mes auriez-vous vu un chat du nom de Bijou ? "

Ma voix était chevrotante. Je savais que ces fantômes étaient vraiment là, devant mes yeux. Mais j'avais du mal à le croire, déjà que durant mon enfance, on m'avait dit que les sorciers et les sorcières n'existaient pas, imaginez vous le chamboulement que cela me faisait de voir des fantômes ! On m'avait toujours affirmer que les histoires de fantômes étaient des histoires pour que les jeunes enfants n'osent pas sortir de leurs lits. J'avais vraiment l'impression que toute mon éducation était à refaire !

" A l'étage du dessus. Dans le placard à balais de la salle de duel, prisonnier entre les sauts et les balais, mon bon ami. "

Je le regarda sans comprendre ses paroles, et c'est que lorsqu'il me les répéta une deuxième fois que je compris enfin le sens de ces mots. Je le salua donc avant de sortir, le remerciant de sa gentillesse, et je sortit en laissant la porte ouverte. Pensant que si elle était ouverte avant, il devait bien y avoir une raison.

Quand je sortis, je vis que la serpentarde était déjà là à m'attendre, avec encore une fois les mains sur les hanches. Je n'avais même pas remarquer à ce moment là que mes jambes tremblaient suite à ma rencontre, et ce n'ai que qu'en j'entendis ma voix que je compris que j'étais mort de peur.

" Ton chat… Euh… Bijou est à l'étage du dessus dans le salle de duel. Enfin, dans le placard à balais qui se trouve dans la salle de duel. Et apparemment… il… elle est prisonnier entre toutes les affaires qu'il y a dedans…"

(1303 mots)

Autant se rendre à l'évidence, la probabilité de retrouver un chaton noir de 6 mois dans un château aussi vaste équivalait sans doute la celle de gagner un match de Quidditch en jouant les yeux fermés. Vu le nombre d'élèves qui empruntaient quotidiennement les sombres couloirs des étages , Bijou avait du se réfugier dans un endroit hautement improbable, une ouverture quelconque dans un mur, une corniche surélevée ou Merlin savait quoi ! Cet animal pouvait bien s'être faufilé n'importe où, si bien que même avec de l'aide, la blonde songea qu'en continuant à éplucher les pièces une par une, ils en auraient pour toute la nuit.. L'idéal aurait été que quelqu'un ait vu son chat et sache où il se trouve mais l'espoir était mince. Si au moins elle pouvait savoir quel chemin il avait emprunté. Peut être pourrait interroger les tableaux des couloirs pour savoir si l'un d'eux n'aurais pas vu passer un petit chat noir..

Cette idée en tête, la vipère rejoignit le couloir dans la perspective de faire part de son nouveau plan au rouge et or. Où le garçon était il encore passé ? La blonde craignit pendant un cours instant qu'il n'ai profité de son inattention pour s'en aller, mais non il n'aurait pas osé. Et puis les Gryffondors n'ont pas un esprit aussi retord, ils n'ont qu'une parole.. ~~Braves bêtes~~ Prêtant l'oreille au moindre bruit ou à un quelconque signe de mouvement, la blonde crut percevoir une voix caverneuse provenant d'une pièce proche. La préfète se figea. Pouvait il s'agir d'un prof ? Si ça se trouve le Gryffondor s'était fait surprendre par un enseignant, même si en tant que préfet, il avait parfaitement le droit de se trouver là.. A qui pouvait il parler ? Alors que la Serpentard se demandait si elle ne ferait pas mieux de ficher le camps , le lionceau ressorti de la pièce pâle comme un linge. A le voir, on aurait dit qu'il venait de voir un détraqueur_ un vrai cette fois. Ou alors il était sérieusement malade.

Lors qu'il ouvrit la bouche, la peste se demanda vaguement s'il n'allait pas vomir vu son état. Mais non, à la plus grande consternation de la demoiselle, il déclara que son chat se trouvait coincé dans un placard à l'étage du dessus. La préfète le regarda stupéfaite, s'apprêtant à lui demander comment il pouvait le savoir jusqu'à ce qu'un spectre traverse le mur d'en face et disparaisse plus loin dans la couloir. Les connexions logiques se formant d'elles même, Précieuse eut du même coup les réponses à ces questions muettes. Des fantômes ! Voilà à qui il parlait ! Pourquoi n'y avait elle pas pensé plus tôt ! De toute façon ils passaient tout le temps à errer dans le château à observer tout ce qui s'y tramait, le passage de son chat n'aurait pu leur échapper. Et son pauvre trésor prisonnier tout seul dans une salle sinistre, enfermé dans un placard qui plus est !

- Allons y !

Lâcha la poupée en attrapant Edward par la manche pour l'inciter à lui emboîter le pas avant de remonter le couloir d'un pas décidé. En d'autres circonstances, le contact avec le Gryffondor l'aurait probablement répugné mais pour l'instant elle n'y pensait pas. Elle avait plutôt hâte de retrouver son chat, même si pour cela elle devait salir ses nobles mains. La Serpentard ne jugea pas utile de faire un commentaire sur sa réaction face aux fantômes. S'il est terrifié par un spectre aussi inoffensif que Sir Gauvain de Belford_ la fantôme qu'elle avait vu passé_ le rouge et or se serait pas au bout de ses peines face à l'esprit frappeur.. D'ailleurs.. en parlant de Peeves.. Comment se fait il que celui ci ne se soit pas pointé alors que ses congénères se réunissaient ? Naturellement aucun des fantômes du château ne pouvait supporter la présence du poltergeist mais en général ce dernier trouvait toujours le moyen d'être de la partie. A peine eut elle cette pensée qu'un bruit de verre brisé retentit, venant de l'étage en dessous. Il fut presque aussitôt suivit d'un rire particulièrement stupide et déplaisant qui se rapprochait, et ne pouvait appartenir qu'à l'esprit en question.. Nom d'une Bombabouse, la poise !

- Vite faut qu'on se tire d'ici !

Tirant de plus belle le rouge et or, Précieuse se mit presque à courir en direction de l'escalier, espérant avoir le temps d'atteindre l'étage supérieur et retrouver Bijou tout en évitant le spectre infernal. Alors qu'ils atteignait le bout du couloir , elle se figea. La silhouette translucide de l'esprit frappeur surgit du sol juste devant eux, exécutant une acrobatique pirouette dans les airs dans une entrée parfaitement théatrale.. Et merde.

- BOUUUUUUH !
HA HA HA ! JE VOUS AI EU ! OOOOOOOH ! PRETENTIEUSE A UN P'TIT COPAIN ! C'EST LE P'TIT CRILLUS CRETIN ! HA HA HA !! PRETENTIEEEEEEEEEEUSE AIME CRILLUUUUUUUUUUUUUUS !

[J'adore quand tu craques x) ]

La salle était encombrée de fantômes. J'étais totalement effrayé, mais je ne voulais pas m'attirer leurs foudres en oubliant les bonnes manières, et je les salua donc comme ci de rien n'était. J'ouvris alors la porte, mine de rien, avant de me précipiter au dehors et de la claquer violemment. Je resta pétrifié. Seuls mes jambes bougeaient, rompant le silence que le couloir avait laissé s'installer depuis quelques heures. Précieuse était déjà là. Je ne savais que lui dire. Elle me regardait comme si elle regardait un abruti - ce que j'étais peut-être, au fond -, et avant qu'elle ne prononce elle-même le moindre mot, je compris ce qu'elle trouvait anormal : le bruit de mes jambes qui s'entrechoquaient, et de mes dents qui claquaient produisaient un capharnaüm incroyable. Je stoppa immédiatement mes jambes, et mes dents s'arrêtèrent de claquer au même instant.

La serpentarde m'attendait, les bras croisé sur sa poitrine, l'air impatiente. Je savais bien qu'elle était impatiente de retrouver son chat, mais ce n'étais pas la peine de me regarder ainsi ! Ou peut-être se demandait-elle pourquoi j'avais cette air terrifié. Mais, quel que soit sa question, elle allait trouvé une réponse. Car, je savais désormais où étais son chat. Et, alors que j'allais lui donner la réponse à ce pourquoi elle m'avait emmener dans le couloir, un des spectre traversa le mur juste derrière moi, avant de disparaître au fond du couloir.
C'était limite, si je n'avais pas dut me retenir pour faire un bond de côté. Mon cœur battait à tout rompre. Je n'avais aucune envie de mourir d'une crise cardiaque, et c'est pourquoi je repris calmement mon souffle. Ses fantômes ne pourraient pas rester à Poudlard si ils représentaient un danger quelconque pour les élèves de l'école de sorcellerie.

Je vis le visage de Précieuse s'apaisait, elle devait avoir trouver elle-même la réponse à la question qu'elle se posait antérieurement et ce n'est pas pour autant que je m'en porterait plus mal, bien au contraire. Et puis, je savais parfaitement que la vipère me demanderait si j'avais vu son chat. C'est pourquoi je voulais lui répondre avant même qu'elle ne pose la question, pour ne pas passer pour un gros boulet - même si c'était déjà trop tard. J'ouvris donc la bouche, espérant que cette fois, rien ne dérangerait le calme que je mettais obliger d'adopter.

" Ton chat… Euh… Bijou est à l'étage du dessus dans le salle de duel. Enfin, dans le placard à balais qui se trouve dans la salle de duel. Et apparemment… il… elle est prisonnier entre toutes les affaires qu'il y a dedans…"

La vipère ne perdit pas une seconde. Elle devait certainement pensait que les malheurs pouvant arriver à son chat pouvait être plus important que si je mourrais à cause d'une crise cardiaque. Mais je m'en fichais, je n'en attendais pas tant de la part d'une verte et argent.

"Allons y !"

Aurais-je le loisir de marcher tranquillement vers le lieu que m'avait indiquer le spectre ? A sentir la main de la serpentarde se posait sur ma robe de sorcier, prête à m'entraîner au loin, j'eux tout de suite la réponse en tête : non. La nuit risquait d'être très longue… et inoubliable. Comment pourrais-je oublier ma première rencontre avec un spectre ? A part d'être un débile profond, je ne voyais pas trop comment, à vrai dire.

Au fait, aviez-vous déjà eu la sensation d'être trimballer comme un sac à patate ? Non ? Eh bien moi oui. Je vous explique. La main de la vipère avait agripper ma robe de sorcier, et elle ne tarda pas à commencer à courir à travers les couloirs en direction de l'étage supérieur. Et ça, tout en me tenant. Et je peux vous dire qu'elle n'était pas qu'un peu sportive. Ses enjambées étaient longues et gracieuse, ce qui lui permettait d'avancer efficacement. Tandis que moi, j'avais de très petite foulée, et en plus, j'étais maladroit. Je me faisais donc de nombreux croche pied, ce qui me mettait les nerfs à vifs.

Et, tandis que nous courrions ainsi à travers les couloirs, un rire stupide et entièrement déplaisant se fit entendre. Et le pire, c'était que ce bruit se rapprochait. Précieuse ralentit tout de suite l'allure, elle était sur ses gardes et ne semblait pas le cacher. Moi, j'avais été emporter par mon hélant, et j'avais donc mis plus de temps à m'arrêter. Mais à peine fus-je stopper, qu'elle me chuchota d'une voix très autoritaire :

"Vite faut qu'on se tire d'ici !"

M'attrapant de plus belle, elle s'élança vers les escaliers à une vitesse impressionnante. Inutile de préciser que j'avais encore plus de mal à tenir le rythme sur lequel elle avait commencer à courir. Peut-être espérait-elle échapper à la personne - ou à la chose - qui arrivait ? Non. C'était impossible. Elle était préfète et elle avait donc entièrement le droit de se trouver à cet endroit à cette heure là. Peut-être était-ce son chat - Bijou - qui courrait un grave problème, et qu'elle l'avait compris ? Il fallait courir plus vite. Cela semblait évident. Cependant, mes jambes fatiguaient, et je ne parvins pas à faire un plus grand sprint. Autant tenir l'allure jusqu'à la fin pour pouvoir sauver le félin à temps.

Mais, alors que je m'inquiétais pour tout autre chose, un spectre sortit du sol juste en face de nous et esquissa une figure acrobatique, constituait de figure acrobatique. Cela nous stoppa net - Précieuse et moi. Je regardais donc le personnage translucide, avec la peur qui commençait à me retourner les entrailles, et mon souffle saccadé par notre course.

"BOUUUUUUH !
HA HA HA ! JE VOUS AI EU ! OOOOOOOH ! PRETENTIEUSE A UN P'TIT COPAIN ! C'EST LE P'TIT CRILLUS CRETIN ! HA HA HA !! PRETENTIEEEEEEEEEEUSE AIME CRILLUUUUUUUUUUUUUUS !"

J'avais les nerfs en pelotes. Je savais que dans cet état là, je pouvais péter un câble à n'importe quelle seconde. Et, ce spectre était mal tomber. Bien que j'étais terrifier par son corps translucide, et le fait que j'avais déjà entendu parler de lui comme étant le baron sanglant, ainsi que comme le spectre le plus fou de l'univers, il ne passerait pas à côté du sort que je réservait aux personnes - ou aux chose, aux êtres - qui versaient la goutte d'eau qui faisait déborder le vase.

Je m'avança vers lui, d'une démarche pesante. Cependant, je n'essayait pas du tout de me grandir ou de me faire paraître fort. Je ne voulais pas me faire passer pour ce que je n'étais pas. Je me plaça juste en face de lui, un peu en avant sur la position de Précieuse. Je voyais rouge à ce moment là. D'un rouge bien flamboyant. Il était temps de montrer que j'étais bel et bien un gryffondor digne du nom, et pas une moviette arriver à Poudlard par hasard, que je n'étais pas un touriste.

"Eh bien ! Ça m'étonnes de vous !…"

Ma voix n'avait pas vaciller, et elle était resté plutôt neutre. Juste un poil surprise. C'était parfait. En plus, pour ne pas faire tâche sur le tableau, mes jambes n'avaient pas tremblées, ne trahissant pas l'angoisse qui me rongeait. Et le top du top, c'était que Peeves - oui, c'était ainsi que s'appelait le fantôme - semblait assez surpris de me voir réagir à ses provocations. Mais après tout ce qui c'était passer dans la journée, il n'allait pas croire qu'il s'en tirerait sans peine. Non. Tout le monde avait passé sa journée se défouler sur moi, et c'était donc à mon tour de trouver quelque chose sur quoi me défouler. Il était évident que Peeves était très mal tomber. Si il était venu le lendemain matin, je n'aurais pas oser répliquer. Mais bon, je continua de jouer avec l'effet de surprise :

"Vous croyez vraiment que deux maisons étant ennemis depuis plus d'un siècle pourraient s'unir ainsi ? Excusez moi, mais cela m'étonnerait vraiment ! En plus, même si cela était vrai - ce qui est invraisemblable -, pourquoi est-ce que vous trouveriez le moyen de vous moquer ? Peut-être par jalousie ! La jalousie de n'avoir jamais eu d'amis !..."

[J'espère que j'ai pas était trop longue à répondre =S ]
[Et puis voilà, j'ai éditer x) ]

Qu'est ce qu'il ne fallait pas entendre. Maudis Peeves ! Précieuse vouait une haine farouche à l'égard de cet imbécile d'esprit frappeur, grossier personnage, stupide et insupportable ! Il mériterait vraiment de se voir expulser du château, mais évidemment personne ne faisait jamais rien en ce sens. Depuis que le vil spectre avait un jour croisé Précieuse dans les couloirs, il semblait l'adorer, soit il ne manquait pas une occasion de la faire sortir de ses gonds. Déjà la blonde comptait bien lui faire ravaler sa stupide habitude de l'appeler Prétentieuse ! A la seule apparition du fantôme, la vipère se tendit sachant pertinemment qu'il allait encore trouver un moyen pour l'agacer et naturelle le poltergeist n'y manqua pas. L'insupportable leur servit son habituel rire grotesque avant de clamer à tout va qu'elle était amoureuse de Crillus. Et puis quoi encore ! L'air furibond, la poupée serra les poings, regrettant que Peeves ne soit pas fait de chair pour pouvoir lui planter ses ongles dans la peau et lui remettre la gifle qu'il méritait tant. Cependant à se grande surprise, ce fut Edward qui réagit en premier, avant qu'elle n'ai pu rassembler ses idées. Le garçon s'avança, imposant , dévisageant le spectre avec un regard dur, sévère et une colère froide que Précieuse ne lui aurait jamais soupçonné.

Le fantôme semblait d'ailleurs tout aussi stupéfait qu'elle même, puisqu'il regarda le rouge et or avancé, d'un air parfaitement stupide, apparemment incapable de répondre quoi que ce soit. Naturellement, cela ne dura pas bien longtemps, ç'aurait été trop beau. L'effet de surprise passé, le fantôme émit un bruit d'une grossièreté indescriptible, sans doute faute de trouver du répondant, avant d'éclater de rire et se mis à voler autour d'eux dans le couloir en ricanant tout seul. Le spectre lança dans leur direction un casque d'armure qui avait le malheur de se trouver sur son passage tandis qu'il s'éloignait dans le couloir en hurlant d'autres insanités.

- MOUHAHAHAHA ! L'ES TOUT ROUGE LE CRIIIIIIIIIlLLUS ! ON DIRAIT UNE CITROUUUUILLE ! HA HA HA !! CRIIIILLUS LA CIIITROUUUUUUUUIIIIIIIIIILLE !

Précieuse parvint à éviter le projectile en se baissant juste à temps et le métal alla heurter le mur dans un bruit fracassant. Bon la bonne nouvelle, c'est qu'il était parti et visiblement Edward venait de prendre sa place en haut de se liste noire. Naturellement la vanne était nulle à pleurer mais c'était du niveau Peeves, il ne fallait pas trop en demander. Alors qu'on entendait encore des échos de « Ciiiiiiiiitrouuiiiiiiiiiille » résonner dans le couloir, la blonde se tourna vers le gryffondor avec un air relativement admiratif et déclara:

- Au moins, tu nous en as débarrassé c'est déjà ça, même si tu t'es fait rebaptiser citrouille. Enfin remarque, ça te va plutôt bien.

Se moqua la blonde avec un sourire ironique. Tout était bon à prendre pour rabaisser un Gryffondor. Il faudrait vraiment qu'elle aille toucher deux mots au baron sanglant à propos de Peeves, c'était bien le seul fantôme du château capable de faire marcher droit cet imbécile d'esprit frappeur.

- Bon allons y cette fois !

Soucieuse de ne pas abandonner son chaton à son triste sort, la vipère se hâta dans les escaliers, Edward sur ses talons jusqu'à l'étage du dessus. Tâchant de reprendre son souffle, l'héritière Milady s'arrêta en haut des marches en attendant le gryffondor. Ça en faisait du sport de monter et descendre ces marches tout au long de la journée.

- C'est où déjà la salle de duel ?

†. Qu'avais-je fais ? D'où m'étais venu ce courage ? Je n'en avais aucune idée, mais tout ce qui m'emportait, c'était que j'avais eu le courage de répliquer quelque chose au baron sanglant. C'était une des choses que j'aurais put attendre longtemps avent de trouver le cran de le faire. Mais j'avais réussi !

"

MOUHAHAHAHA ! L'ES TOUT ROUGE LE CRIIIIIIIIIlLLUS ! ON DIRAIT UNE CITROUUUUILLE ! HA HA HA !! CRIIIILLUS LA CIIITROUUUUUUUUIIIIIIIIIILLE !

"

†. Je me fichais complétement de ce que me disais cet incapable de baron sanglant. Il avait de la chance d'être un spectre, car à ce moment là, j'aurais été capable de tout. Y compris de commetre un meurtre contre les lâches. Tout ce qui me retenait, c'était que Peeves était un spectre.
L'esprit frappeur partit dans les couloirs en continuant de scander mon nouveau surnom. On entendait toujours "Citrouillllllllllleeeeeeeeeeeeee" dans les couloirs. J'étais complétement rouge à ce moment là, mais je n'eux pas le temps de protester, car...

"

Bon allons y cette fois !

"

†. Et elle s'élança dans les couloirs sans me laisser vraiment le temps de lui répondre. Je courrus donc à sa suite. Nous franchissions les couloirs a une vitesse furibonde. Ce n'était pas le moment de ralentir l'allure. Précieuse courait beaucoup trop vite pour ça. Mais soudain, elle s'arrêta.

"

C'est où déjà la salle de duel ?

"

†. Je m'arrêta en dérapage à côté d'elle, et je réfléchis en instant. Nous étions arrivés juste devant les escaliers, et il ne nous rester plus qu'à monter ou a descendre, ainsi que traverser quelques couloirs pour arriver à destination et délivrer Bijou. Pour enfin pouvoir aller se coucher. Il fallait faire vite, car la fatigue commençait à se faire sentir.

"

C'est au septième étage. Dépêchons nous !

"

[Je suis désolée, c'est nul. J'avais trop pas d'inspiration pour ce post =/ ]

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