[TOPIC UNIQUE] Banquet de début d'année.

Règles du topic BANQUET
- Bien sur, les règles classiques d'écriture s'appliquent ici aussi. Toute dérogation sera sanctionnée.
- Ceci est un topic unique, ce qui signifie que si vous souhaitez faire intervenir votre personnage durant le banquet de début d'année (ce qui est vivement conseillé), vous devez obligatoirement poster à la suite de ce message.
- L'action se déroule début septembre 2030, juste après la rentrée des classes. Ainsi, vos petites têtes ont l'occasion, grâce à ce sujet, de se faire de nouveaux amis (ou ennemis, haha). Veillez à ne pas exagérer toutefois, votre personnage reste un nouveau venu au château et sa timidité face à un événement d'une telle grandeur n'en est que plus éprouvante.
- Ce sujet restera ouvert jusqu'à nouvel ordre pendant une durée approximative de un mois à compter du 8 janvier 2010 IRL. Alors, profitez !

18h45.
Joshua Williams, l'un des membres du nouveau corps enseignant, était assis à sa place au milieu de ses collègues. Il ne s'y sentait pas particulièrement à l'aise -après tout, il se ferait sans doute des amis avec le temps- mais il tentait par tous les moyens de ne pas le montrer. Il montrait un sourire faux, qu'il affichait plus par obligation que par simple envie. En réalité, il pensait que faire la tronche et s'afficher avec un mine de déterré dés le premier jour n'était pas la meilleure solution pour faire bonne impression devant ses futurs élèves. Toujours était-il que, à sa table, il était l'un des seuls à ne pas encore avoir engagé la conversation. Il espérait que les gens prendrait ça pour de la timidité plutôt que du désintérêt, mais réflexion faite, il n'accordait pas vraiment d'importance à ce que ses collègues pourraient en penser. Il était professeur, directeur de maison et directeur adjoint, les autres devaient le respecter, point barre.

19h00
Les bavardages furent interrompus lorsque le directeur ordonna avec une voix vibrante et puissante que le silence soit. Joshua, qui avait beaucoup d'admiration pour le directeur depuis qu'il avait fait sa connaissance, porta son regard sur l'individu en question. C'était sans aucune doute la chose la plus sincère qu'il avait fait depuis le début de la soirée. Alberic Bullstrode, son supérieur hiérarchique, avait soigneusement rédigé un discours à l'attention de tous les élèves. Les présentations ayant été faite lors de la cérémonie de répartition, il ne s'attarda pas à présenter à nouveau les professeur. Joshua acquiesça intérieurement ce choix, il n'aimait pas vraiment que tous les regards soient fixés droit vers lui (en dehors des cours, bien sur). Les élèves eurent seulement droit aux vœux de réussite du directeur en personne qui acheva rapidement son intervention.

19h15
D'un claquement de doigts, les tables furent en quelques secondes toutes dressées, et garnies de splendides ornements qui se confondaient à merveille avec la décoration de la grande salle. Il était à noter que, même si en quelques années Poudlard n'avait pas changé de manière significative, les goûts et les couleurs s'étaient drôlement modernisés et l'académie en tenait rigoureusement compte. Les élèves souperaient ainsi entourés de magnifiques coloris, sans compter le plafond magique qui avait le don d'impressionner toujours autant Joshua. Ce dernier esquissa d'ailleurs un sourire en coin -un vrai de vrai- en repensant quelques secondes à ses années de scolarité, lorsqu'il se trouvait de l'autre côté de la barrière, mais il se reprit vite. C'était quelqu'un qui l'appelait.

Il cru un moment qu'on allait -hélas- le déranger mais il s'avéra que ce n'était que pour faire circuler les plats. Joshua n'était pas de nature à manger beaucoup mais il est vrai qu'aujourd'hui -comme tous les autres jours d'ailleurs- le repas était appétissant. Il se servit rapidement puis fit passer les plateaux à ses voisins de table, auxquels il n'adressa pas le moindre regard. Pendant ce temps, les élèves semblaient plus ou moins heureux, quoiqu'un peu trop timides pour se laisser aller dés le premier soir. Josh en profita pour examiner avec plus de précision les Serpentard, autrement dit, les élèves dont il était chargé d'assurer la protection et la bonne conduite. Il distinguait quelques fortes personnalités à la manière dont certains se comportaient et se réjouit à l'idée d'interagir avec de tels personnages.

(..)

21h20
Sans trop s'en rendre compte, Josh avait passé sa soirée à faire ce repérage des élèves, enfin, des siens du moins. Il n'avait que très peu parlé avec ses voisins de tables -se trouvant entre un concierge aux airs refrognés et une infirmière à vous faire dormir debout- mais avait cependant échangé quelques signaux compréhensibles à Albéric lorsque celui lui avait demandé si tout allait bien. L'heure du couvre feu approchant dangereusement, il était maintenant temps pour les élèves de regagner leur salle commune, où ils dormiraient pour la première fois. Josh conduisit les Serpentard avec entrain, échangeant quelques mots avec ces derniers, puis regagna son appartement privé. Le lendemain, il était l'un des premiers à donner son cours.

Ombre était calmement perché à l'épaule de sa maitresse, il se laissait caresser et Eléa, en était sûr, qu'il aurait ronronné s'il avait été un chat. Son corbeau était la chose la plus précieuse à ses yeux et la première personne qui lui ferait du mal s'en souviendrai toute sa vie. Elle était encore à l'extérieur de Hogwarts et la jeune fille était déjà impressionnée par l'immense château qui se dressait devant elle. Elle n'avait jamais vu une chose aussi magnifique de sa vie et elle s'en réjouissait et espérait que les années qu'elle passerait ici seraient aussi géniales que ce qu'elle voyait maintenant. Ombre décida d'embêter la nouvelle élève en se campant sur sa tête et elle avait beau gigoté dans tous les sens, agiter sa main au dessus de sa tête qu'il ne s'en allait pas. En effet, il était très taquin. Elle lui chuchota alors d'arrêter de faire l'idiot et de revenir sur son épaule. Il décida de l'embêter encore un peu puis se logea de nouveau sur son épaule, prés de son cou. Certains élèves qui avaient assisté à la scène émirent des rires étouffés. Ce genre de rire qui agace vraiment Eléa. Elle se retourna brusquement et les fusilla d'un regard émeraude qui brillait dans le noir. Elle n'avait qu'une envie leur sauter dessus pour les étrangler. Peut-être avaient-ils entendu ses pensées car ils arrêtèrent leur moquerie instantanément.

Les élèves entrèrent dans le hall d'entrée, toujours aussi immense et incroyable. Eléa était entré une fois dans le ministère de la magie. En effet, il était très grand mais il n'égalait vraiment pas la beauté de cette fantastique école. Il y avait quelque chose en plus à Hogwarts, elle ne saurait dire quoi mais elle le sentait. Cet univers la prenait et elle aimerait y rester encore et encore, jusqu'à ce que mort s'en suive. En tout cas, c'est ce qu'elle pensait sur le moment, peut-être que cela changerait au fur et à mesure qu'elle passerait du temps ici. Espérons que non, qu'elle s'y plaise et qu'elle apprenne au mieux ce qu'elle doit apprendre. Elle regarda les visages autour d'elle, ils semblaient tous un peu anxieux et à bien y réfléchir, elle aussi. Mais c'est surtout la foule qui commençait sérieusement à l'angoisser. Elle était sur les bords quelque peu misanthrope et elle ne le cachait pas du tout. Ils allaient bientôt entrer dans la grande salle et elle s'en réjouissait.

Il y avait les quatre tables de chaque maison : Serpentard, Poufsouffle, Serdaigle et enfin, la fameuse maison rivale de la sienne, les Gryffondors. Elle leur jeta un regard hostile sans véritablement le vouloir. Elle s'assit sur l'un des bancs de sa table, en sandwich entre une fille et un garçon qu'elle ne connaissait pas. Ils avaient l'air étrange et à son avis, ils devaient penser la même chose à son égard, mais cela lui était complétement égal. Elle jeta un coup d'oeil à la table des professeurs, espérant dénicher le professeur qui serait le directeur de sa maison. Elle n'en avait vraiment aucune idée et elle ne se sentait d'ailleurs pas très à l'aise pour le moment, mais si quelqu'un la bousculait, son regard devenait instantanément froid et meurtrier. Pour oublier son stress, elle se concentra sur les enseignants. Elle espérait le trouver. En faisant, un peu plus attention, elle remarqua qu'un seul des professeurs n'était pas en train de discuter avec les autres. Un peu comme elle à vrai dire. Il l'intriguait mais elle ne resta pas longtemps à le fixer car le directeur s'avança pour faire son discours de bienvenue.

Elle écouta attentivement puis applaudit avec les autres élèves à la fin de son annonce. Il claqua des doigts et de magnifiques choses succulentes apparurent sur les plats qui étaient encore vide il y avait quelques secondes. Elle pensa alors qu'en effet, les elfes de maison étaient à présent rémunérés comme des sorciers de premier ordre. Elle ne savait pas vraiment si c'était une bonne chose ou pas. Après tout, ce n'était franchement pas son problème. Eléa regarda vers le haut et sa bouche s'arrondit en un "O" lorsqu'elle l'aperçut. Ce plafond était la chose la plus extraordinaire et la plus belle qu'elle n'ait jamais vu avant d'arriver à Hogwarts. Finalement oui, elle était vraiment contente d'être là. Elle commença à se servir un peu de tout ce qu'elle pensait qu'elle allait aimé mais très peu tout de même, elle ne voulait pas se coucher avec le ventre lourd, c'était une fort mauvaise idée. Elle n'adressa la parole à personne, elle ne tentait pas se faire des amis, elle était très bien avec Ombre qui, lui, était resté à l'extérieur.

Au bout d'un certain temps, elle comprit que c'était le couvre feu car les professeurs se levèrent et chaque directeur de maison se dirigea vers leur table respective. Eléa ne s'était pas trompé, c'était bien l'homme avec les yeux dans le vague et qui ne parlait à personne qui était leur directeur. Tant mieux, pensa-t-elle. Elle le suivit donc jusqu'à la salle commune.

Invité Invité

Revenir en ces lieux étaient un réel plaisir. Elle avait passé de très bonnes années ici, et elle avait appris énormément, notamment, elle s’était découverte une vocation, celle des créatures magiques. Elle aimait ces bestioles en tout genre, qu’elles soient minuscules ou immenses. Elle avait un don et son professeur lui avait suggéré de voyager pour découvrir d’autres créatures, d’autres personnes comme elle ou d’autres personnes pour apprendre encore et encore. La connaissance permettait de se tromper moins souvent et travailler avec les créatures magiques apprenaient l’humilité. Elle n’était pas une Serdaigle pour rien. Il fallait aimait apprendre pour rejoindre cette section. Mais il y avait de nombreuses autres qualités à avoir. Elle avait bougé, souvent, développant son don et ses connaissances. Mais elle sentait poindre en elle une autre envie, celle de faire partager ses connaissances. Celle de transmettre sa passion à d’autres. Elle correspondait toujours avec son ancien professeur de Poudlard et il lui expliqua qu’un nouveau directeur allait reprendre l’école. Que lui-même commençait à se sentir vieux et qu’il avait envie de repos. Il lui expliquait à mot couvert qu’il aimerait bien qu’elle reprenne sa suite. Elle ne s’était pas faite priée bien longtemps et il lui avait fait une lettre de recommandation au nouveau directeur.

Quelques jours avant de prendre son poste, le Directeur l’avait convoqué. Comme une élève fautive, elle se demandait ce qu’elle avait fait de mal. Avait il découvert quelque chose sur elle, qui fasse qu’il ne veuille plus d’elle ? L’anxiété et la nervosité la prirent, et c’est dans cet état qu’elle se présenta au Directeur. Il ne montra pas sa surprise en voyant une enfant devant lui. Sans doute voyait il assez dans ses yeux pour comprendre qu’elle ne l’était pas. Elle s’installa à son invitation dans le fauteuil et il s’en suivit une longue conversation courtoise au cours duquel il lui proposa la direction des Serdaigle. Chelsea était loin de se douter de cela et c’est avec un grand enthousiasme qu’elle accepta de suite le poste. Elle ne se posa même pas la question de savoir si elle en serait digne, si elle ferait évoluer cette section, mais elle était emplie d’espoir et de joie à cette perspective. Qui ne rêvait pas de devenir Directeur ?

C’est ainsi qu’elle se retrouva assise à la table des professeurs devant les élèves qui rejoignaient leurs tables respectives. A chaque fois qu’un Serdaigle regardait vers elle, elle lui faisait un petit sourire ou un signe de la main encourageant. Ses élèves étaient magnifiques. Ils seraient d’excellents candidats. Elle n’en doutait point. Elle avait revêtu des vêtements à fanfreluches lui donnant encore plus une allure enfantine, mais elle aimait aussi cultivé cela. L’on se méfiait peu de ce qui était beau ou mignon, mais c’était souvent ce qu’il y avait de plus redoutable. (http://www.countesstabitha.com/wp-content/gallery/chobits/chobits_01.jpg). Elle écouta avec grande attention le discours du Directeur du Poudlard et elle applaudit de concert avec les autres. Sa première année promettait d’être merveilleuse.

Le repas se passa agréablement bien avec ses différents mets tous plus appétissants les uns que les autres. Elle se servit une immense assiette qui fit rire son voisin de droite. Elle lui expliqua poliment et sérieusement que c’était pour sa croissance. Ce qui n’était qu’une boutade vu que son apparence ne changeait depuis bien longtemps. Elle animait la conversation tout en ne monopolisant pas l’attention. Juste assez pour ne pas entendre le silence des mastications et pour montrer l’exemple auprès de ses élèves. Il fallait aller vers les autres, ne pas être timide, ou pas trop. Elle offrait donc ses sourires aux uns et aux autres, répondait aux questions avec enthousiasme et en posait d’autres en retour. Tout en n’oubliant pas de manger sa gargantuesque assiette. Elle eut même l’audace d’en reprendre deux fois !

Le temps s’écoulait peu à peu et l’heure du couvre feu approchait à grand pas. Elle salua ses confrères et consoeurs pour se diriger vers la table des Serdaigle. Beaucoup était déjà bien plus grande qu’elle. Elle leur souhaita à tous la bienvenue de vive voix, avec ses petites joues rose et elle les invita de la main à les suivre. Rapidement, sur le chemin, un petit lapin étrange se joignit au cortège pour montrer la voie à son tour. Elle se tourna en faisant référence au lapin d’Alice aux pays des merveilles et une fois les nombreux couloirs, ou escaliers passaient, elle les laissa pénétré dans ce lieu enchanteur. Elle leur conseilla, malgré l’excitation de ce soir, de ne pas se coucher tard, car demain, ce serait leur premier journée en tant qu’apprenti sorcier. Elle leur fit un immense sourire, les encouragea une fois de plus, répondit au dernières questions et elle les quitta avec le cœur emplit de bonheur.

- Jaina Delorme !!

A son nom, la jeune fille sursauta et son cœur s’accéléra. Elle hésita une fraction de secondes avant de prendre son courage à deux mains. De toute façon elle n'avait pas le choix et ça ne semblait pas si terrible que ça... tenta-t-elle de se rassurer.
Elle s'approcha lentement de l'estrade puis prit place sur le tabouret, le Choixpeau entre ses mains. Elle l’observa rapidement, il était vieux et tout rapiécé. Il faisait presque pitié. Jaina le posa délicatement sur sa tête avant qu’il ne s’anime.

" Hummm... voilà qui est fort intéressant. (pause) Sache que Poudlard renferme bien plus de secrets que ce que l'on croit, des secrets qui ne devraient pas toujours refaire surface... Enfin, le moment n'est pas approprié pour une telle conversation. (pause) As-tu une quelconque préférence ? Non ? Je vois... "

- Serpentard !! cria finalement le Choixpeau.

Jaina se leva sous les applaudissements des élèves de sa nouvelle maison. Elle gagna sa table et s'assit dans un coin. Son regard se posa sur les visages de ses voisins, pour une première analyse, mais c’est le plafond qui retint finalement son attention. Les centaines de chandelles qui lévitaient au dessus d’eux projetaient une douce lueur sur les couleurs des quatre maisons : Rouge et Or pour Griffondor, Jaune et Noir pour Poufsouffle, Bleu azur et Bronze pour Serdaigle et enfin Sinople et Argent pour Serpentard. Mais ce spectacle n’était rien comparé à celui qu’offrait la voûte magique. Ce toit recréait l’humeur réelle du ciel. Les premières étoiles le pailletaient timidement. Les derniers nuages s’éclipsaient tranquillement.
Jaina finit par en détourner ses yeux pour les braquer sur la table des professeurs. Elle n’avait pas retenu tout leur nom et leur fonction mais cela importait peu pour le moment. Elle tenta de se créer une première impression. L’un d’eux semblait à l’écart, ne participant pas aux différentes discussions qui l’entouraient. C’était, d’après les rumeurs qu’elle avait relevées leur directeur de maison. Un autre professeur attira son regard. Son attitude envers les autres transpirait de fausseté, enfin ce qui lui paraissait de là où elle se trouvait (à l’autre bout de la salle). Elle lançait des sourire à tout va.
Le discours de bienvenue du directeur prit fin d’un claquement de doigt qui fit apparaître mille victuailles, aussi appétissantes les unes que les autres. La plupart de ses « ainés » s’étaient jetés avidement sur les différents plats. Jaina avisa une jeune fille qui cherchait à rester discrète, évitant de se mêler aux autres, plongées dans de quelconques pensées. Elle-même se trouvait dans ce cas. Bizarrement elle n’arriva pas à dresser son profil. Une sensation désagréable s’en dégageait, altérant son jugement. Un frisson lui parcourut l’échine : quelque chose venait de lui frôler les jambes. En un bond, un raton laveur se trouva sur ses genoux et la regarda de ses grands yeux malicieux.

- Azz, qu’est-ce que… !! commença Jaina à moitié en colère. Tu ne devrais pas te trouver ici, reprit-elle en chuchotant.

Personne ne semblait l’avoir remarqué, trop occupés à se remplir le ventre et à se raconter leurs vacances, à son grand soulagement.
Azz continuait de la fixer.

- Ok, ok… soupira-t-elle avant de lui refiler un morceau de pouding, engloutit en moins de deux.

L’animal couina un rapide merci avant de sauter de ses genoux et de filer à toute vitesse sous la table.

« Azz, reviens immédiatement !! » cria-t-elle dans sa tête.

Alicia Withers avait pris place à la table des professeurs. Elle n'était que bibliothécaire et se sentait un peu déroutée face aux conversations du corps enseignant, qui plaisantaient volontiers sur les élèves, qui discutaient des cours, qui espéraient avoir de bons étudiants, etc. En tant que bibliothécaire Alicia Withers pensait qu'elle aurait moins affaire aux élèves. D'une part parce que certains d'entre eux ne mettraient probablement jamais les pieds à la bibliothèque de Poudlard de toute leur scolarité. D'autre part parce qu'elle était persuadée que la plupart ne feraient pas attention à elle. Mais elle espérait quand même que son nouveau travail lui plairait. Alicia Withers était positive. Revenir à Poudlard avait éveillé en elle des kyrielles de souvenirs, des bons comme des plus tristes.

Malgré le fait d'avoir fréquenté le château pendant sept années, elle avait quand même l'impression de découvrir de nouvelles choses. Être assis à la table des professeurs rendait la Grande Salle... Encore plus grande, si cela est possible. Alicia avait une sensation de domination lorsqu'elle regardait les élèves, ce qui ne la mettait pas très à l'aise. Elle n'était pas encore habituée, sans doute.

La jeune femme se surprit à regarder vers la table des Serdaigle. Sa maison. Elle observa avec attendrissement les nouveaux, anxieux, pendant la Cérémonie de la Répartition. A nouveau, les souvenirs affluèrent. Elle se souvenait comme si c'était hier lorsqu'on avait posé le Choixpeau magique sur sa tête. Et en même temps, cela lui paraissait loin.

La Cérémonie terminée, le silence se fit et le directeur de l'école prit la parole. La nouvelle bibliothécaire l'écouta attentivement tout en continuant à promener son regard sur la foule des élèves. Eux aussi écoutaient sans bruit. Il n'y en avait pas un qui s'amusait, ou discutait avec son voisin.

Enfin, lorsque les mets apparurent sur la table, Alicia cessa de regarder les élèves et tourna la tête vers les professeurs et le personnel de Poudlard. Elle ne connaissait presque personne, n'avait entrevu que quelques têtes. Elle n'était pas du genre à aborder directement les gens et attendait donc qu'on lui parle. Et puis, si personne ne s'y aventurait, elle se ferait quand même connaître. Vaut mieux ne pas être oubliée dès le début de l'année.

Elle se revoyait parfaitement dans cette chambre spacieuse, où le silence prédominait et où la lueur de l’astre doré lui permettait de tuer tous les démons de minuit. Des piles de livres gisaient partout sur le sol et cernaient clairement le lit sur lequel elle trônait perpétuellement, se transformant en légume qui se nourrissait cependant de connaissances nécessaires à son intégration dans la société. Elle fut presque tentée de toucher à la Psychopathologie de la vie quotidienne écrit par Sigmund Freud, et recommandé par son cher et tendre père, qui trouvait les Sorciers semblables aux Moldus dont faisait partie son épouse. Sa fille disait amen à tout ce qu’il pouvait lui demander de faire, croyant en ses conseils qu’il lui prodiguait dans toute sa mansuétude paternelle. Puis, elle se rendit compte que le jour approchait à grands pas. Elle se fixait inlassablement dans le miroir, telle une Madame de Merteuil qui cherchait à se forger elle-même, pour être en mesure de défier les autres. Lily n’était pas habitée par les mêmes intentions, bien qu’elles auraient pu être qualifiées de malsaines et de mal pensées. Cependant, elle ne se pensait pas mesquine et elle ne se voyait pas en tant que bourreau, profitant de la faiblesse des autres pour les écraser plus bas que terre. Au contraire, ceux-là, elle les garderait précieusement à ses côtés, et s’en ferait des compagnons de premier choix qu’elle sélectionnerait, non selon certains critères savamment indiqués. Lily était prétentieuse quand elle s’y mettait mais elle savait aussi qu’elle n’avait rien de très resplendissant dans sa garde-robe, à force de rester toute la journée en chemise de nuit, ne sortant de sa chambre que pour se nourrir. Depuis toujours, elle disposait de tout ce qu’une fillette avait besoin. Hormis la sociabilité qu’on aurait dû lui inculquer mais qu’elle apprendrait forcément en présence de ses nouveaux camarades. De cette manière, se rendre au château d’Hogwarts fut d’abord un supplice pour elle, puis un honneur, puisque c’était en de tels territoires qu’elle pourrait se faire un nom. Et flattée de pouvoir fouler le sol d’un édifice aussi riche et confortable, elle ne se douta pas des péripéties auxquelles l’esprit pouvait être soumis, sitôt qu’il était en face des autres.

Son admission dans la maison des Serdaigle ne fut pas une surprise pour elle. Lorsque le Choixpeau, tout de cuir vêtu et affublé d’un visage pour le moins inhumain, prononça avec application le nom de sa maison, le visage de Lily Muffet demeura impassible, pour la plus grande surprise de ses camarades. Elle n’avait montré qu’un faible haussement d’épaules, engendré par le sursaut lui-même provoqué par la voix criarde de celui qui l’avait désignée en tant que sorcière intelligente, sage et érudite, qui ne laisserait indifférente personne par sa personnalité. Sa chevelure blonde aux reflets dorés, se voyait caressée par les vives lumières qui éclairaient ça et là l’immense et prestigieuse salle où se déroulait le banquet d’entrée. Mi-curieuse mi-intimidée par la magnificence des lieux dont elle faisait désormais partie, elle se tourna en direction de sa table qu’elle rejoignit, applaudie par ses semblables. Elle aperçut mille et uns sourires qui la couvrirent de salutations, toutes plus chaleureuses et rassurantes les unes que les autres. Pour bien faire, commençons à nouer des liens forgés sur la complicité et l’amitié avec quelques uns de ces visages dont les traits variaient selon la personne. On lui fit place, tandis qu’elle posa ses fesses à droite d’une jeune fille qu’elle trouva particulièrement souriante et sympathique, puisqu’elle lui proposa aussitôt de faire connaissance. Lily lui sourit gentiment, se forçant cependant à être plus ouverte.

Le moment des festivités ne tarda pas à arriver, quand tous les élèves furent répartis dans leurs maisons. En un claquement de doigts, des repas tous plus appétissants les uns que les autres, apparurent sous les mirettes émerveillées des élèves. Un haussement de sourcils de la part de Lily, trahit sa stupéfaction et aussi sa satisfaction. En voilà des mets qui méritaient qu’on leur fasse honneur ! Et ce fut sans une once d’hésitation qu’elle répondit à l’appel de son estomac, dont les borborygmes agaçants se turent, dès qu’elle s’appropria une bonne tranche de jambon. Ces produits traditionnels lui rappelaient incessamment son quotidien dans sa grande chambre dont elle avait exploré les moindres recoins, sans se lasser, y imaginant des monstres qui la traquaient constamment. Maintenant, elle était loin de toutes ses fantaisies personnelles qu’elle ne pourrait partager avec personne. Elle était en présence d’êtres humains qu’elle commença à scruter les uns après les autres, jouissant de la diversité de leurs comportements. D’ores et déjà, quelques amitiés naissaient, au même titre que des rivalités. En effet, Lily ne tarda pas à remarquer le ressentiment des Serpentards à l’égard des Gryffondors qui n’en pensaient pas moins, et qui les toisaient quelques fois d’un air féroce. Les duels seraient rudes, en cette époque où les bonnes vieilles habitudes n’avaient pas changé, outre les quelques évolutions que la société de la sorcellerie avait connu. Tout en veillant à bien se remplir la panse, mademoiselle Muffet poursuivit sa séance d’observation, imaginant ce qu’il pouvait bien se trouver derrière tous ces visages qui l’encerclaient, et lui donnaient envie d’en apprendre toujours plus. Elle ne savait plus où donner de la tête, et se donna déjà le temps de connaître ses voisins, avec qui elle engagea des conversations parfois futiles, parfois plus approfondies. Après tout, les débuts, c’était toujours comme ça. Mais à force, on finissait par découvrir des choses intéressantes, et c’était bien pour cette raison que Lily était là, en plus de vouloir être un exemple en tant que Serdaigle.

Invité Invité

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L

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Banquet de début d'année et cérémonie de répartition.. La belle affaire.. Coincée entre un grand bonhomme professeur de métamorphose qui empiétait sur son bout de table et une allumée_ lui affirmant qu'elle allait bientôt connaître une chance incroyable_ occupant le poste de professeur de divination, Circée se demandait franchement ce qu'elle fichait là. Pour ce qui était de la chance, un soupçon de félix félicis serait amplement plus efficace et plus sur que ces prédictions à deux noises. La maîtresse des potions fit néanmoins l'effort de faire semblant d'écouter pour ne pas paraître impolie en se contentant de hocher la tête de temps à autre et en souriant d'un air affable lorsque cela semblait être le moment opportun..

Raide et froide comme la mort, l'ancienne Serpentard se tenait bien droite sur le dossier de sa chaise, jetant des regards indifférents autour d'elle, se retenant de demander à son voisin de table s'il pouvait être un peu moins démonstratif dans sa conversation avec la professeur d'astronomie.. Tandis que beaucoup de ces collèges bavassaient avec enthousiasme, la sorcière espérait vivement que ce banquet se termine au plus vite, le caractère trop solennel de ce premier repas et le temps perdu à attendre que tous les premières années soit répartis l'avait toujours passablement agacée. Elle s'obligea toutefois à adresser quelques signes de politesse au Directeur de l'établissement, soucieux du bon déroulement de ce traditionnel événement de rentrée et qui, elle s'en doutait, avait passé du temps à élaborer son discours de bienvenu.

Lorsque le dernier élève fut réparti, Alberic s'adressa à l'ensemble des élèves et des membres du corps enseignant avait de lancer le début du repas d'un claquement de doigt. Au moins, il n'y avait pas matière à critiquer sur la qualité et la quantité de la nourriture. L'ennui c'est que le début du repas, signifiait aussi la fin du discours du directeur et de la cérémonie de répartition et donc l'attention et le silence des élèves n'étaient plus requises.. Le volume sonore de la grande salle subitement multiplié par 100, dans l'explosion des bavardages et des conversations qui naissaient de toutes part dans un grand brouhaha général.. Circée sentit le corps froid et lisse de Shee se mouvoir légèrement autour de son cou, dérangé par cet tumulte soudain. Ne bougeant que son bras avec une douceur apaisante, la professeur McKeir suivit de sa main droite la courbe tracé par le corps souple de son protégé, dont elle partageait la lassitude et l'exaspération; tandis que la créature claquait des mâchoires en fixant son regard noir sur le centre de la grande salle.

[ Fourchelang ]- Reste calme, veux tu..

[i]Susurra la fourchelang à voix très basse dans un sifflement tout juste audible pour son protégé reptilien, qui, contraint de refouler son mécontentement, s'enroula plus étroitement sur la peau pâle de sa maîtresse, glissant un peu le long de son bras ou il s'immobilisa dans une attitude à mi chemin entre bouderie et lassitude. Circée mangea son repas en silence, jugeant inutile de sa resservir car elle n'avait jamais eu un très gros appétit, quant à Shee, il devrait attendre son retour dans ses appartements pour toucher à sa nourriture. La maîtresse des potions laissa son regard vert se posait sur la longue table des Serpentards, sa maison de prédilection même si en tant qu'enseignante elle ne favorisait aucun blason. C'était toujours parmis les disciples de Salazar que l'on trouvait les caractères les plus complexes et les plus intéressants, mais en toute objectivité les talents se trouvaient dans toutes les maisons et il fallait savoir valoriser la passion des Gryffondors dans ce qu'ils entreprennent, la sagesse et la réflexion des Serdaigles ainsi que l'application au travail et la persévérance des Poufsouffles.

Un peu plus tard, le directeur annonça enfin le moment de délivrance avec la fin du banquet, la tâche revenait aux préfets et aux directeurs de maison de conduire les premières années vers leurs salles communes respectives et Circée jugea qu'il était temps de prendre congé et de retourner dans ses appartements. Elle attendit toutefois que la salle se soit bien vidée pour ne pas avoir à se mêler au flot des élèves qui se hâtaient déjà vers la sortie, avant de se lever elle même de table. Après tout ce temps perdu à regarder des élèves défilait sous le choixpeau et à échanger des paroles de retrouvailles, elle avait des cours à préparer, l'année scolaire démarrerait dès le lendemain..

Après l'épisode des barques où les premières années devaient traverser le grand lac noir dans de minuscules embarcations en mauvais état qui ne flotteraient probablement pas sans l'aide de la magie, Précieuse mis enfin pied à terre non sans un immense soulagement. Imaginez si elle était tombée à l'eau ! Personnellement elle n'était pas pressée de faire sa rencontre avec calamar géant.. Non mais vraiment quelle idée d'obliger des élèves à monter à bord de telles épaves ! Son père en entendrait parler ! C'était un vrai scandale ! Tout comme l'absence de wagon première classe dans le Poudlard Express ! Il était impératif d'y remédier, on ne pouvait décemment tolérer qu'une fille de son rang soit contrainte de partager une voiture avec le reste de la populasse, n'est ce pas ?

On conduisit finalement les premières années, dont elle faisait malheureusement parti, à travers le parc jusqu'au château. Le majestueux édifice, ainsi éclairé de toutes ses lumières étaient impressionnant, il est vrai; Cela dit, Précieuse n'en attendait pas moins de la célèbre école de magie dont elle avait tant entendu parler. Tout en grimpant les marches de l'entrée, la jeune demoiselle eut une légère inquiétude au sujet de ses valises qu'on leur avait recommandé de laisser à la sortie du train. L'individu qui s'en chargerait avait intérêt à en prendre soin comme si sa vie en dépendait, d'ailleurs c'était peut être bien le cas car s'il arrivait malheur à ses affaires, la jolie blonde veillerait personnellement à ce que l'individu responsable de ce sacrilège soit pendu ! Ou décapité ou brûlé.. selon l'humeur. Elle demanderait aussi à son père de porter plainte contre l'école pour faire bonne mesure.

Toute à ses pensées, la demoiselle ne rendit même pas compte qu'ils arrivaient déjà dans la fameuse grande salle avec ses quatre immenses tables alignées. Si elle était loin de partager l'enthousiasme et l'admiration béate de ses petits camarades dont certains n'étaient pas loin d'avoir de la bave sur les lèvres, Précieuse fut tout de même forcée de reconnaître que les décors ne manquaient pas de beauté et de grandiose. Cette pièce était encore plus vaste que le grand salon où se déroulaient les festivités et les bals organisés au Manoir familial, ce qui n'était pas peu dire. La répartition commença, enfin elle avait quand même bien le temps avant qu'ils n'en soient à la lettre P. La fillette jeta un coup d'oeil vers la magnifique table des Serpentards, sa place devrait déjà y être réservée, avec son nom dessus ! Après tout il était impensable qu'elle n'intègre pas la meilleure des maisons, pas vrai ? Toute appréhension était ridicule, du moins Précieuse s'efforçait de s'en convaincre.

- Précieuse Milady !

Hein ? C'était déjà son tour ?! Ignorant au mieux la sensation désagréable d'une boule à l'estomac_ plutôt aller à Poufsouffle qu'admettre qu'elle avait peur, quoi que.._ la blonde s'avança la tête haute à la manière d'une impératrice s'apprêtant à se faire couronner de sa démarche gracieuse et aussi assurée que possible, parfaitement consciente que quelques têtes s'étaient tournées vers elle à la mention de son nom. En tout cas ceux d'origine sorcière ayant des parents au ministère et qui ne pouvaient ignorer le nom de Milady. S'approchant, la blonde put mieux distinguer le fameux choixpeau magique et ne put retenir une grimace en constatant qu'il s'agissait d'un vieux chapeau crasseux et rapiécé. Se rendant alors compte qu'elle s'était arrêtée au milieu de l'estrade pour fixer la chose et que la professeur qui le tenait en main la regardait d'un air sévère, attendant qu'elle daigne s'asseoir car il y avait encore d'autres personnes à répartir après elle, Précieuse de hâta de poser ses fesses sur le tabouret tout en s'assurant que sa jupe ne prenait pas de mauvais pli. La poupée s'efforça d'afficher un air digne et noble tandis qu'on déposait le choixpeau sur sa tête blonde, essayant d'oublier qu'il avait touché les cheveux de centaines d'élèves avant elle et qu'on ne le lavait probablement jamais.. :pale: Pourvu que ce maudis chapeau veuille bien s'activer pour la répartir ! Ce vieux machin n'avait définitivement rien d'une couronne et ce n'est pas avec ça sur la tête qu'elle allait avoir l'air d'une reine ! Et dire que son destin était entre les mains.. enfin dépendait d'un vulgaire objet usé et moche.

* Tiens donc ! La jeune dame Milady.. Avec un tempérament comme celui ci, il n'y a pas d'hésitation possible..*

- Serpentard !

A peine la décision était tombé que Précieuse arracha sans ménagement le choixpeau de sa tête pour le laisser tomber sur le tabouret qu'elle s'empressa de quitter, non sans éprouver un profond sentiment de soulagement. Quoi qu'elle ait pu prétendre, l'idée qu'elle aurait pu ne pas aller à Serpentard l'avait hantée tout le trajet. Si le Chapeau avait déclaré Gryffondor, elle aurait probablement fait un arrêt cardiaque. C'est avec un sourire rayonnant et victorieux que la blonde rejoignit les rangs des verts et argents et alla s'installer à une place libre. Une fois les derniers élèves répartis, le directeur fit un rapide discours de bienvenu auquel Précieuse n'écouta pas grand chose, trop occupée à expliquer à ses voisins de table qu'elle était bien la fille de Mordred Milady et qu'elle était sure de venir à Serpentard car toute sa famille y avait été.

Bientôt le repas commença, des plats à l'apparence succulents apparurent Merlin sait comment sur la table, et chacun put se servir à volonté. Précieuse avait tellement faim, qu'elle ne s'offusqua même pas qu'il n'y ait pas des elfes ou des domestiques pour faire le service. En fait c'était peut être mieux comme ça.

- Excusez moi, je peux vous prendre un peu de pudding ? Il n'y en a plus à notre table.

La peste leva la tête vers la Serdaigle de deuxième ou troisième année qui venait de l'interrompre et répliqua avec son arrogance habituelle qu'elle avait tôt fait de retrouver.

- Comme c'est dommage ! Tu m'en vois désolée.. malheureusement ce gâteau là est pour les élèves de notre table.. Mais dis toi que c'est une bonne chose, si tu continuais à t'empiffrer bientôt tu ne pourrais plus passer les portes de la grande salle.

Furieuse et outrée, la bleue et bronze _qui pourtant était loin d'être obèse_ regagna sa table parfaitement dégoûtée tandis que la vipère avait déjà repris la conversation avec ses voisins, expliquant que ce qu'on servait ici n'était vraiment pas diététique et que la cuisine du Manoir était bien meilleure, l'intervention précédente déjà complètement balayée. Précieuse n'aspirait plus qu'à rejoindre ou plutôt découvrir la salle commune désormais. La fatigue du voyage se faisait sentir et puis surtout il fallait impérativement qu'elle prenne une bonne douche après que ce stupide choixpeau ait touché ses beaux cheveux ! Manquerait plus qu'elle attrape des poux !

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